L'heure juste
Les immigrants sont plus sujets à commettre des crimes?
Dernière mise à jour : 2 septembre 2014
FAUX ! Le portrait de la clientèle correctionnel du Québec réalisé en 2001 nous démontre que 92,2 % des personnes contrevenantes étaient nées au Canada. Et parmi ceux nés ailleurs, 62 % résidaient au Canada depuis plus 15 ans. 97 % des personnes contrevenantes avaient leur citoyenneté canadienne.
Profil de la clientèle
correctionnelle du Québec (en milieu fermé & milieu ouvert) |
|
2001 | |
Pays de naissance | |
Canada | 92.2 % |
Autre | 7.8 % |
Si autre, le contrevenant demeure au Canada depuis | |
Moins de 1 an | |
1 à 5 ans | 4.5 % |
5 à 10 ans | 12.7 % |
10 à 15 ans | 15.7 % |
15 ans & plus | 61.9 % |
Citoyenneté canadienne | |
Oui | 97.4 % |
Non | 2.6 % |
Source : Portrait de la clientèle correctionnelle du Québec 2001 |
Les statistiques sur le système correctionnel du Canada de 2013 nous révèlent que « la population de délinquants sous responsabilité fédérale est diverse, mais se compose majoritairement (61,3 %) de Blanc »[i].
Portrait de la population correctionnelle sous responsabilité fédérale | |
2013 | |
Blancs | 61.3 % |
Autochtones | 20.5 % |
Noirs | 8.9 % |
Asiatiques | 6.1 % |
Hispaniques | 1.1 % |
Autres | 2.1 % |
La catégorie « Autochtones »
inclut les Inuits, les Innus, les
Métis et les Indiens de l’Amérique
du Nord. La catégorie « Asiatiques »
comprend les Arabes, les Asiatiques,
les Chinois, les Philippins, les
Japonais, les Coréens ainsi que les
ressortissants des Indes
occidentales, des Indes orientales,
de l’Asie du Sud-Est et de l’Asie du
Sud. La catégorie « Hispaniques »
inclut les Espagnols et les
Latino-Américains. Source : Sécurité pulique Canada. Aperçu statistique - Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition - 2013. |
Sources :
[i] Sécurité publique Canada. Aperçu statistique : Le système correctionnel et la mise en liberté sous condition, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, 2013.
ROBITAILLE, J-P et SAVARD, C. Portrait de la clientèle correctionnelle du Québec 2001, Montréal, Société de criminologie du Québec pour le DGSC du Ministère de la Sécurité publique, 2002. p. 36-37
Mise en ligne : mars 2013 © Alter Justice